A la découverte des traces gallo-romaines d'avaricum
Le jeudi 16 avril, la classe de 6e
7, puis la classe de 6e 2 le lendemain, ont découvert les
vestiges gallo-romains de Bourges (Avaricum).
Nous avons commencé par étudier le
mur gaulois qui était un rempart construit à l'emplacement de
l'actuelle mairie de Bourges. C'est là, au sud, que Jules César est
venu attaquer les Bituriges d'Avaric en 52 av. J.C. C'était
l'endroit le plus vulnérable car le reste de la ville était bien
protégé par des marais et des rivières. Le grand général romain
a fait construire une terrasse avec deux tours ambulatoires, ce qui a
permis aux légionnaires de franchir le rempart gaulois, d'envahir
Avaric et de massacrer les 40 000 habitants (d'après ce que Jules
César a écrit dans son livre : La guerre des Gaules, livre
VII, chapitre 27). La ville devient alors gallo-romaine et s'appelle
alors Avaricum. Elle est considérée comme une des plus belles
villes de Gaule, c'est ce qui avait empêché que Vercingétorix ne
la brûle.
Les Romains ont par exemple apporté
aux Gaulois l'hygiène dans les thermes, les bains publics, comme
ceux de Séraucourt, sous l'actuelle Maison de la Culture, qui
attendent encore d'être fouillés par les archéologues.
Nous avons observé le rempart
gallo-romain depuis le parking sous la mairie. Des fouilles
archéologiques ont révélé ces vestiges du passé. Ce rempart
est constitué de fondations en gros blocs de pierre taillée et
parfois sculptée. Au-dessus, il y a des petites pierres avec des
chainages en briquettes, typiques des constructions gallo-romaines.
Ce rempart faisait tout le tour d'Avaricum. Nous l'avons suivi jusqu'à la cathédrale qui a été construite par-dessus, le long de la promenade des remparts, rue des Arènes, sous le Palais Jacques-Cœur . Il a été construit au IVe siècle pour des raisons défensives mais aussi honorifiques : Avaricum venait de changer de nom, en Biturigas, car elle était devenue la capitale de la province d'Aquitaine Première. |
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Les Romains avaient l'habitude
d'organiser les rues en damier avec un cardo, axe nord-sud
(l'actuelle rue Moyenne), et un axe est-ouest, le decumanus
(l'actuelle rue Pauliat).
Ce decumanus nous a mené jusqu'à
l'emplacement du podium où il y avait un temple dominant la voie
d'Aquitaine, actuelle rue d'Auron.
Nous sommes passés ensuite par la rue
des Arènes qui mène aux anciennes arènes, amphithéâtre où
s'affrontaient les gladiateurs, actuellement sous la place de la
Nation.
Nous avons enfin terminé la matinée au Musée du Berry pour y découvrir les vestiges archéologiques qui y sont conservés : les amphores, les verreries, les stèles funéraires, les sarcophages, les mosaïques, les statues, les sculptures, un autel...
Nous avons enfin terminé la matinée au Musée du Berry pour y découvrir les vestiges archéologiques qui y sont conservés : les amphores, les verreries, les stèles funéraires, les sarcophages, les mosaïques, les statues, les sculptures, un autel...